• Source: http://www.20minutes.fr/economie/1747761-20151209-rabobank-va-supprimer-9000-emplois-pays-bas-a-2018

    La banque néerlandaise Rabobank va supprimer 9.000 emplois d'ici à 2018 aux Pays-Bas, où elle compte actuellement un peu moins de 24.000 employés, a annoncé mercredi l'établissement financier.

    Le siège de la Rabobank à Utrecht le 27 janvier 2014Le siège de la Rabobank à Utrecht le 27 janvier 2014 - LEX VAN LIESHOUT ANP

    © 2015 AFP

    La banque néerlandaise Rabobank va supprimer 9.000 emplois d'ici à 2018 aux Pays-Bas, où elle compte actuellement un peu moins de 24.000 employés, a annoncé mercredi l'établissement financier.

    «Ces pertes d'emplois seront en majorité dans les fonctions de support et d'administration», a indiqué la banque, à l'origine une banque agricole coopérative, dans un communiqué.

    Contactée par l'AFP, une porte-parole de la banque a précisé que ces réductions de postes, qui s'ajouteront aux 3.000 déjà décidées dans des programmes antérieurs, seront effectuées aux Pays-Bas.

    Elles seront mises en place en plusieurs phases, notamment grâce à des départs volontaires et en évitant «autant que possible les licenciements», assure la banque néerlandaise.

    «Les réductions de postes ne sont pas vraiment une surprise mais leur nombre oui», a assuré le président d'un syndicat, Reinier Castelein, sur le plateau de la télévision publique NOS. «Cela veut dire que les employés de Rabobank se retrouvent dans l'incertitude juste avant les fêtes de fin d'année».

    La banque, fondée à la fin du XIXe siècle par des fermiers néerlandais, va également reformer sa structure : les 106 unités locales seront désormais une seule entité, avec une licence bancaire unique, assure la même source.

    Le groupe estime aussi nécessaire de réformer sa manière de fonctionner, notamment en investissant dans les technologies mobiles et sur internet. «Les clients veulent de plus en plus régler leurs affaires sur internet», assure le président du conseil d'administration, Wiebe Draijer.

    «Nous demandons beaucoup à nos employés et nous savons que cela n'est pas facile», a-t-il ajouté, assurant que ces transformations étaient nécessaires afin d'assurer «un futur sain» à la banque.

    Afin de se préparer autant que possible aux demandes de taux de fonds propres durs, la banque envisage de réduire son bilan de 150 milliards d'ici à 2020. Le groupe espère atteindre un ratio de ces fonds propres durs entre 14 et 17%.

    La coopérative agricole avait fusionné avec d'autres banques coopératives pour former Rabobank en 1972.

    Cette réorganisation est la troisième mise en place depuis 2011 par le groupe, qui a déjà supprimé plusieurs milliers d'emplois.

    Rabobank n'avait pas reçu d'aides de la part de l'Etat néerlandais pendant la crise économique et était vue dans le pays comme «le bon élève», assure la NOS. Mais cette image fut ternie par l'implication de plusieurs de ses employés dans le scandale de la manipulation du taux interbancaire Libor.

    Rabobank avait versé 774 millions, dont 70 millions aux autorités néerlandaises, suite au scandale qui a également éclaboussé une vingtaine de grandes banques internationales.

    Taux central dans le monde de la finance, le Libor, fixé sur la base de taux communiqués à Londres par un panel de banques internationales, a une incidence sur des milliards de dollars de produits financiers, ainsi que sur les taux d'intérêt des prêts aux ménages et aux entreprises.

     


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  • eco2013: l'histoire ne se répète pas elle bégaie... 

    source: http://www.20minutes.fr/economie/1744329-20151204-etats-unis-perspective-hausse-taux-apres-bon-chiffre-emploi

    Les bons chiffres de l'emploi aux Etats-Unis annoncés vendredi sont un nouvel argument à l'appui d'une hausse des taux de la Banque centrale américaine dans moins de deux semaines qui serait la première depuis 2006.

    La Banque centrale américaine, la Fed, le 12 février 2009 à WashingtonLa Banque centrale américaine, la Fed, le 12 février 2009 à Washington - Karen Bleier AFP

    © 2015 AFP

    Les bons chiffres de l'emploi aux Etats-Unis annoncés vendredi sont un nouvel argument à l'appui d'une hausse des taux de la Banque centrale américaine dans moins de deux semaines qui serait la première depuis 2006.

    L'économie américaine a créé 211.000 emplois en novembre, affichant un rythme encore plus solide que ne l'attendaient les analystes même si c'est en dessous de celui du mois d'octobre. Les analystes misaient sur 196.000 nouveaux postes.

    Le taux de chômage est resté comme en octobre à 5%, son plus bas niveau depuis février 2008, avant la crise financière.

    Le ministère du Travail a en outre révisé en nette hausse le chiffre des créations d'emplois d'octobre qui frôle désormais la barre des 300.000.

    Ce dynamisme confirmé du marché de l'emploi devrait sceller la première hausse des taux d'intérêt promise par la Réserve fédérale (Fed) lors de sa prochaine réunion monétaire les 15 et 16 décembre.

    «Sauf crise majeure, il n'y a rien qui puisse empêcher la Fed d'effectuer sa première hausse des taux», a commenté Joel Naroff, économiste indépendant. Ceux-ci sont maintenus proches de zéro pour soutenir la reprise depuis fin 2008. Une hausse serait la première depuis juin 2006.

    Le taux de chômage est demeuré inchangé notamment du fait d'une légère augmentation du taux d'activité (62,5%), 273.000 personnes ayant rejoint le marché du travail le mois dernier.

    La Maison Blanche s'est félicité de ces chiffres affirmant que jamais autant d'emplois n'ont été créés sur une période de trois ans depuis 2000. «Nos entreprises ont désormais ajouté 13,5 millions d'emplois en 69 mois», presque 6 ans, a indiqué Jason Furman, conseiller économique de Barack Obama.

    Parmi les secteurs qui ont fortement contribué à la multiplication des embauches en novembre, figure le bâtiment, qui, bénéficiant d'un lent départ de l'hiver a créé 46.000 postes. Les restaurants ont continué d'embaucher fortement (+32.000) tandis que le commerce de détail, se préparant à la saison des fêtes, a lui aussi créé 31.000 nouveaux emplois.

    Le secteur des industries extractives toujours touché par la baisse des prix du pétrole a poursuivi ses réductions d'effectifs, détruisant 11.000 emplois. Sur l'année, il a perdu 123.000 postes.

    - Hausse des taux: soyez prêts...-

    Observé de très près par la Fed qui voudrait voir l'inflation plus haute, le salaire horaire moyen a modestement progressé de 4 cents.

    Ces chiffres confirment l'appréciation optimiste donnée cette semaine par la présidente de la Fed, Janet Yellen, qui a estimé que l'économie était en «croissance modérée» capable de générer de nouveaux emplois, même si, de son point de vue, le plein emploi n'était pas encore atteint.

    Le rapport du ministère du Travail montre d'ailleurs que les personnes contraintes de ne travailler qu'à temps partiel ont augmenté de 319.000 à 6,1 millions. Ce rebond surprend alors que la tendance était à la baisse ces derniers mois mais s'explique sans doute par la recrudescence d'emplois précaires dans la distribution pour les ventes de fin d'année.

    Le taux de chômage des noirs est remonté à 9,4% contre 4,3% pour les blancs et 3,9% pour les asiatiques. Celui des jeunes est encore élevé à 15,7%.

    «Au total, l'économie a injecté 2,6 millions de nouveaux emplois dans l'économie au cours des douze derniers mois (...). Soyez prêts pour la première hausse des taux sur les fonds fédéraux le 16 décembre», a résumé Sal Guatieri, de BMO Capital Markets.

    Les analystes se concentraient désormais sur la prochaine hausse après celle de décembre, qu'ils prévoient en mars ou plus tard, plutôt que dès janvier.

    Vendredi, le déficit commercial d'octobre a également été publié montrant une légère dégradation du fait du dollar fort qui plombe les exportations.

    Janet Yellen a signalé cette semaine que la force du billet vert, en étant un frein pour l'expansion, rendait la Fed «plus prudente» dans sa voie vers la normalisation de la politique monétaire.

     


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  • Source: http://www.20minutes.fr/economie/1744407-20151205-fraude-fiscale-fisc-envisage-remunerer-informateurs

    FRAUDE La pratique avait été suspendue il y a dix ans...

    Le service de traitement des déclarations rectificatives du fisc à Paris.Le service de traitement des déclarations rectificatives du fisc à Paris. - JDD/SIPA

    M.C. avec AFP

    Indics professionnels. Le ministère des Finances envisage de rémunérer les personnes fournissant des informations sur les fraudeurs fiscaux, selon des informations parues samedi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.

    «C'est à l'étude», déclare au quotidien Michel Sapin. Le ministre des Finances précise en outre comment devraient être rétribuées les personnes fournissant des informations débouchant sur des redressements fiscaux : «en pourcentage [du montant global récupéré par le fisc] non, mais une rémunération [forfaitaire] oui. Tout ça doit être calé en termes de procédures».

    «Les indics ne doivent pas se transformer en chasseurs de primes»

    Le Parisien affirme que le projet pourrait être présenté au parlement «au printemps prochain» dans le cadre de la loi Sapin 2. Il rappelle que la pratique existait en France dans le passé et avait été suspendue il y a dix ans.

    Auteur d'une proposition de loi relative à la protection des lanceurs d'alerte, le député socialiste Yann Galut fait part au Parisien de son inquiétude: «encourager les personnes à déclarer contre rémunération, c'est prendre le risque de créer de fausses alertes. Les indics ne doivent pas se transformer en chasseurs de primes».

     


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  • Source: http://www.20minutes.fr/economie/1744349-20151204-espagne-difficultes-abengoa-nuages-noirs-emploi-banques

    De l'Espagne au Brésil, l'hypothèse d'une faillite du fleuron espagnol des énergies renouvelables Abengoa inquiète: elle menace des milliers d'emplois et des dizaines de projets dans le monde et pourrait porter un coup aux banques du pays.

    Une centrale solaire de l'Espagnol Abengoa à Sanlucar La Mayor, en Andalousie, le 27 novembre 2015Une centrale solaire de l'Espagnol Abengoa à Sanlucar La Mayor, en Andalousie, le 27 novembre 2015 - CRISTINA QUICLER AFP

    © 2015 AFP

    De l'Espagne au Brésil, l'hypothèse d'une faillite du fleuron espagnol des énergies renouvelables Abengoa inquiète: elle menace des milliers d'emplois et des dizaines de projets dans le monde et pourrait porter un coup aux banques du pays.

    «Ils se sont beaucoup endettés (...) le montant total du passif pourrait dépasser les 25 milliards», a souligné, vendredi, le ministre espagnol de l'Industrie, Jose Manuel Soria.

    Critiquant la gestion «malheureuse» du groupe, il a aussitôt ajouté: «Nous n'en sommes plus à l'époque où, quand une entreprise était en difficulté, le gouvernement accourait. Personne n'envisage que le gouvernement injecte des liquidités supplémentaires».

    Groupe familial fondé il y a 70 ans en Andalousie (sud), Abengoa était devenu un fleuron de l'industrie espagnole.

    La multinationale en pointe dans les secteurs de l'énergie solaire, éolienne, dans les biocombustibles, le traitement et la déssalement de l'eau, emploie 28.700 personnes dont près de 7.000 dans le pays.

    Et les craintes à son sujet sont malvenues pour le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, à moins de trois semaines des législatives.

    Le groupe s'est déclaré le 25 novembre en défaut de paiement. Depuis créanciers, syndicats et gouvernement tentent d'y voir plus clair.

    Le cabinet de conseil et d'audit KPMG a été mandaté par sept banques -les espagnoles Banco Santander, Bankia, Banco Popular, CaixaBank et Banco Sabadell, la britannique HSBC et la française Crédit Agricole- pour vérifier les comptes d'Abengoa et de ses centaines de filiales, selon Bloomberg.

    «La situation d'Abengoa suscite beaucoup d'inquiétude et de nervosité et chacun souhaite que l'impact soit le plus faible possible», juge à Madrid un analyste de la société de gestion d'actifs Renta 4, Ivan San Felix. «Mais cela dépendra du niveau d'exigence du comité des créanciers dirigé par la banque Santander. Dans ce type de situation, habituellement, une partie de la dette ne se paie pas mais est compensée en capital, par des actions».

    En situation de «pré-dépôt de bilan», Abengoa dispose de quatre mois pour parvenir à un accord avec ses créanciers. «Ce sera un processus très complexe et très long», avertit José Carlos Diez, chef économiste du cabinet de conseil Intermoney.

    - Le secteur bancaire exposé -

    Abengoa fait état d'une dette brute qui s'élevait à fin septembre à près de 9 milliards d'euros. Mais Antoine Bourgault, analyste du cabinet de conseil ISM Capital, à Londres, rappelle que «les investisseurs ont été échaudés par d'autres faillites en Espagne où on a trouvé de la dette dans les placards».

    Le dépôt de bilan du géant du poisson surgelé Pescanova en 2013, après avoir maquillé ses comptes pour réduire sa dette, avait ainsi beaucoup marqué les esprits, rappelle-t-il.

    Le secteur bancaire espagnol, qui reprend peu à peu des couleurs après être sorti début 2014 d'une plan de sauvetage européen de 41,3 milliards d'euros, devrait aussi être touché, avertit l'agence de notation Standard & Poor's. Les banques espagnoles détiennent environ 40% de la dette bancaire d'Abengoa et «elles commenceront à passer des provisions» en 2015, mais aussi en 2016 pour couvrir d'éventuelles pertes, ce qui pèsera sur leurs résultats.

    Les syndicats sont aussi dans l'expectative, faute d'avoir pu rencontrer la direction. «Nous attendons le rapport» de KPMG, a indiqué Francisco Carbonero, secrétaire général du syndicat de gauche CCOO en Andalousie, région regroupant environ 4.000 salariés sans compter les sous-traitants.

    L'onde de choc d'une faillite dépasserait largement les frontières de l'Espagne.

    Le groupe emploie plus de 20.000 personnes à l'étranger où il réalise près de 87% de son chiffre d'affaires. Il compte actuellement plus de 70 projets dans une vingtaine de pays et son premier marché sont les Etats-Unis, devant le Brésil et le reste de l'Amérique latine.

    Au Brésil déjà, ses difficultés sont tangibles, selon le Syndicat Sintepav qui regroupe les employés du secteur de la construction. Le syndicat prévoit 5.000 licenciements au total et 1.500 personnes ont déjà perdu leur emploi.


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  • Source: http://news.radins.com/actualites/attention-votre-barbie-vous-surveille,15576.html?utm_source=newsletter_jt_17h&utm_medium=email&utm_campaign=01-12-15

    Par jessie le 01 déc. 2015 | 112 Vues

    À Noël, une toute nouvelle version de Barbie sera commercialisée aux États-Unis. Sa particularité ? Dotée d'un micro et d'une connexion Wifi, cette « Barbie Stasi » recueille les secrets de vos enfants et pourrait ainsi peut-être vous espionner...

    Hello Barbie a vocation à devenir la meilleure confidente de vos enfants.

    Barbie Stasi fait polémique

    Déjà en février dernier, lors de sa présentation officielle, la nouvelle Barbie du géant des fabricants de jouet Mattel avait fait polémique. 
    Cette version de poupée connecté, dotée d'un micro, laissait présager quelques dérives relevées par un groupe américain de protection de l'enfance. 

    « Hello Barbie » est une poupée qui a en effet vocation à devenir la meilleure amie de votre enfant. 
    Elle l'encourage donc à lui confier ses plus intimes secrets. Secrets qui sont ensuite stockés et analysés par un serveur à distance, ToyTalk.

    Attention aux pirates informatiques

    C'est bien là que le bât blesse : quid de ces informations, si des pirates informatiques réussissaient à mettre la main dessus ? 
    Certains voient déjà là une aubaine pour des personnes mal intentionnées, souhaitant accéder à des informations familiales, via les réseaux domestiques. 

    Aux États-Unis, la poupée est en vente pour 75 dollars et représente un grand espoir pour le fabricant de jouets, qui voit ses ventes faiblir depuis plusieurs années, face à l'engouement des enfants pour les jeux connectés. 
    Si Barbie arrive à garder le secret, peut-être parviendra-t-elle à redonner le sourire aux fabricants de chez Mattel. 


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