• source: http://www.franceinter.fr/emission-un-jour-dans-le-monde-grece-tsipras-un-an-apres

     

    Alexis Tsipras, Premier ministre grec, arrive au pouvoir le 25 janvier 2015.  Il y a un an, les Grecs avaient confiance en Tsipras pour redresser la situation du pays. Il avait suscité beaucoup d'espoir, notamment avec ses propositions pour en finir avec l'austérité, mais aussi avec la corruption, d'augmenter le salaire minimum et de ne pas baisser les retraites.

    Pourtant, le 13 juillet 2015, tous les espoirs s'envolaient. Après plus de six mois de négociations avec les créanciers du pays, le FMI et l'UE, Alexis Tsipras annonçait qu'il acceptait finalement la signature d'un nouveau plan d'aide à la Grèce, soit 86 milliards d'euros de prêt contre plus de 220 nouvelles mesures d'austérité sur les trois prochaines années. Ce compromis a permis à la Grèce de rester dans la zone euro. Ironie du sort ? Aujourd'hui, l'UE met la pression sur la Grèce pour un meilleur contrôle à l'arrivée des migrants, sans quoi elles risque d'être exclue de l'espace Schengen...

     

    Le 24 janvier dernier, il fêtait le premier anniversaire de son gouvernement dans un stade d'Athènes en compagnie de 4000 militants. Lors de cette soirée, il a déclaré : "le changement ne vient pas avec la théorie des livres mais dans l'action quotidienne. [...] Un an plus tard, la bataille continue".

    Alors un an après l'arrivée de Tsipras au pouvoir en Grèce, où en est-on ? La bataille peut-elle réellement continuer malgré l'accord de juillet ? Pour en parler, les invités de Nicolas Demorand sont Thomais Papaioannou, correspondante de la télévision publique grecque et chypriote en France, et Stathis Kouvelakis, chercheur, professeur en philosophie politique au King's College de Londres et membre de la direction d'Unité populaire.  

       

     


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  • Ajoutée le 6 janv. 2016

    Près de huit après la crise des subprimes, et quelques mois après avoir fait souffler un vent de panique sur les marchés asiatiques, la Chine fait trembler le monde. Dans la foulée de la fermeture en catastrophe, ce lundi, des bourses de Shanghai et de Shenzhen alors qu’elles étaient en chute libre, les bourses asiatiques mais aussi européennes ont dégringolé. Et si depuis cette journée qualifiée de "lundi noir", la plupart des grandes places financières ont retrouvé le chemin de la hausse, les inquiétudes demeurent. Alors que se passe-t-il ? L’Empire du Milieu est-il devenu un maillon faible ? Est-ce les prémices d’une nouvelle crise financière et économique majeure ?

    La deuxième économie mondiale donne depuis l’année dernière des signes d’essoufflement. Sa croissance ralentie dangereusement : elle n’est plus à 11 % comme pendant tant d’années, mais sans doute proche de 2 %. Sa production manufacturière est en déclin depuis sept mois, sa consommation d’électricité et de pétrole sont en croissance zéro, le fret ferroviaire a baissé de 15 % en un an tandis que les ventes de voitures reculent de 10 %. Autant de signes qui inquiètent les économistes. D'autant que le ciel s'assombrit également au-dessus des économies de pays émergents, moteurs de la croissance mondiale, et qu’un changement d’ampleur attend la planète finance : après plusieurs années de baisse continue des taux d'intérêt, la banque centrale américaine s'apprête à les remonter légèrement, mettant fin à la politique de taux zéro.

    De quoi impacter l'économie mondiale encore fébrile. La patronne du FMI a d’ailleurs tiré la sonnette d'alarme le 30 décembre. La croissance mondiale sera "décevante et inégale" en 2016, a averti Christine Lagarde, avant de mettre en garde : "Des taux en hausse et un dollar plus fort pourraient conduire à des défauts de paiement de la part d'entreprises. Et se propager dangereusement aux banques et aux Etats."

    Quelles seront les conséquences sur l’économie mondiale ? Après une année 2015 difficile, la reprise en France, annoncée par différents instituts en 2016, est-elle menacée ?

     


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  • source: http://lesmoutonsenrages.fr/2016/01/03/vous-avez-dit-ecologie/#more-90743

    Je l’ai reçue tellement de fois, que je partage cette réflexion. Elle est dédiée à tous les vrais écolos doués de bon sens pratique..

    image: http://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/uploads/2016/01/camions-pollueirs-us.png

    Camions US en route pour la COP21

    Camions US en route pour la COP21

    A la caisse d’un supermarché, une vieille dame choisit un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui reproche de ne pas se mettre à l’écologie et lui dit:
     » Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique.
    Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources !  »
    La vieille femme s’excuse auprès de la caissière et explique :
    « Je suis désolée, il n’y avait pas de mouvement écologiste de mon temps. »
    Alors qu’elle quitte la caisse, la mine déconfite,
    la caissière ajoute :
    « Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens ».
    C’est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l’environnement dans votre temps..
    Alors, un peu énervée, la vieille dame fait observer, qu’à l’époque on retournait les bouteilles de verre consignées au magasin. Le magasin les renvoyait à l’usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau : Les  bouteilles étaient recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique. 

    Elle ajoute :
    De mon temps, on montait l’escalier à pied : on n’avait pas d’escaliers roulants et peu d’ascenseurs.
    On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu’il fallait se déplacer de deux rues :
    On marchait jusqu’à l’épicerie du coin.
    Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
    On ne connaissait pas les couches jetables :
    On lavait les couches des bébés.
    On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde
    On avait un réveil qu’on remontait le soir.
    Dans la cuisine, on s’activait pour préparer les repas ;
    on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu’EDF en produit.
    Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boîtes ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.
    On n’avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou auto portées :
    On utilisait l’huile de coude pour tondre le gazon.
    On travaillait physiquement; on n’avait pas besoin d’aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l’électricité.
    Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
    On buvait de l’eau à la fontaine quand on avait soif.
    On n’utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter.
    On remplissait les stylos dans une bouteille d’encre au lieu d’acheter un nouveau stylo.
    On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir entier après quelques utilisations.
    Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
    Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l’école à vélo ou à pied au lieu d’utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 H sur 24. Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d’une année sur l’autre, les crayons de couleurs, gommes, taille- crayon et autres accessoires duraient tant qu’ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rue,
    Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique !
    On n’avait qu’une prise de courant par pièce, et pas de bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d’aujourd’hui.
    ALORS VIENS PAS ME FAIRE CHIER AVEC TON MOUVEMENT ECOLOGISTE !
    Tout ce qu’on regrette, c’est de ne pas avoir eu assez tôt la pilule, pour éviter d’engendrer la génération des jeunes cons comme vous, qui s’imagine avoir tout inventé, à commencer par le travail, qui ne savent pas écrire 10 lignes sans faire 20 fautes d’orthographe, qui n’ont jamais ouvert un bouquin autre que des bandes dessinées, qui ne savent pas qui a écrit le Boléro de Ravel…(pensent même que c’est un grand couturier), qui ne savent pas mieux où passe le Danube quand on leur propose Vienne ou Athènes,
    etc. mais qui croient tout de même pouvoir donner des leçons aux autres,du haut de leur ignorance crasse !
    MERDE à la fin !

    Source Un internaute inconnu, mais sacrément lucide


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  • Mise en ligne le 18 janv. 2012


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  • La Réserve fédérale américaine vient de décider de relever ses taux directeurs : première hausse en l’espace de 10 ans. Décision très attendue, mais à l’impact incertain. La banque centrale européenne vient de faire l’expérience du caractère aléatoire de ses décisions. Faut-il reconsidérer leur rôle ?

     

    Mario Draghi et Janet Yellen (G20, avril 2014) © REUTERS/Joshua Roberts

     

    « Un tournant monétaire », « un virage historique », la fin d’une période  « exceptionnelle d’argent gratuit » : au lendemain de la décision de la Banque centrale américaine de relever ses taux directeurs d’un quart de point, la presse est unanime pour faire de la journée d’hier le début d’une nouvelle ère économique.

     

    Les taux étaient proches de zéro depuis le début de la crise, en 2008. S’ils remontent, c’est donc que la crise est terminée.

    Mathilde Lemoine et Dominique Plihon © Radio France

    Il est encore un peu tôt pour mesurer l’impact qu’aura la décision de la Fed, la Réserve fédérale américaine, que ce soit aux Etats-Unis ou dans le reste du monde.

    Ainsi début décembre lorsque la BCE décidait de baisser son taux de dépôt - c'est-à-dire le niveau de rémunération de l’argent que les banques lui confient.

    D’autant que pour un certain nombre d’observateurs, elle intervient trop tard pour avoir une réelle incidence sur l’activité économique. C’est d’ailleurs, semble-t-il, le lot d’autres banques centrales que de voir leurs décisions manquer d’impact. La Banque centrale européenne en avait fait un élément important de soutien à l’économie de la zone euro : les marchés n’ont pas suivi. Est-ce à dire que la politique monétaire a atteint ses limites ?


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