• Emission en partenariat avec le journal La Croix, co-animée avec Guillaume Goubert.

    L'Eglise orthodoxe russe à Paris, inaugurée en l'absence de Vladimir PoutineL'Eglise orthodoxe russe à Paris, inaugurée en l'absence de Vladimir Poutine Crédits : Nicolas Kovarik - Maxppp

    Une fois n’est pas coutume : un sujet de politique étrangère s’est invité dans le débat de la présidentielle française. D’ordinaire, c’est plutôt le consensus qui domine les questions diplomatiques. Mais avec la Russie, deux camps s’opposent aujourd’hui, chacun défendant une façon de dialoguer avec Moscou, selon qu’ils considèrent Vladimir Poutine comme un allié ou comme un adversaire. Poutine, notre allié ? Il faut donc travailler avec lui, accompagner sa politique en Syrie, lever les sanctions prises par l’Union européenne en 2014 après l’annexion de la Crimée et établir un nouveau partenariat, dans la lignée de l’alliance franco-russe à la fin du XIXe siècle. Poutine, notre adversaire ? Il faut le combattre en soutenant ses opposants à l’intérieur de la Russie, maintenir les sanctions, poursuivre l’élargissement de l’Europe et de l’Otan, ne pas avoir peur d’aller à l’affrontement car c’est la meilleure garantie pour le maintien de la paix. Depuis cet automne, chaque candidat est appelé à se positionner sur cette question.

    Bibliographie

     

     


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  • Ajoutée le 4 juil. 2016

    Pour en savoir plus : https://www.celinealvarez.org
    Posez vos questions et échangez sur : https://forum.celinealvarez.org

    Extrait de la conférence "Fondamentaux pour une transition pédagogique en maternelle".


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  • source: http://lesmoutonsenrages.fr/2016/12/22/pourquoi-rejeter-le-progres-est-moderne-cest-un-devoir-humaniste-ch-sannat/

    Je ne suis pas toujours d’accord à 100% avec Charles Sannat, mais là j’adhère! Et vous?

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    Le progrès est en marche et il est fort probable que nous ayons plus de chance en nous y adaptant qu’en espérant qu’il s’arrête.

    Certains lecteurs me disent que je manifeste apparemment une grande réticence au changement et que je ne comprends rien.

    Il ne faut pas confondre réticence au changement ou au progrès et préservation de l’humanisme et de l’humanité.

    Je m’explique.

    La technique & l’humanisme

    Il y a deux volets dans le progrès. Le premier c’est nos gadgets techniques. Ils restent des gadgets. Ils changent plus ou moins notre quotidien, ils sont plus ou moins « novateurs » ou plus ou moins utiles, ils ont des effets secondaires importants ou faibles… Bref, c’est de la technique et cela relève essentiellement de l’intendance.

    Il y a l’autre volet, les impacts humains. Les changements que ces progrès opèrent sur nous et parfois en nous. Celles et ceux qui ont lu quelques philosophes grecs en dehors de l’école et avec de la maturité, ceux qui ont lu quelques pensées d’empereurs romains, savent à quel point depuis 3 ou 4 000 ans finalement, l’homme n’a pas changé.

    Nous n’avons pas changé d’un seul poil. Nos sciences, nos gadgets, nos appareils, nos réseaux, et prochainement le cerveau planétaire auquel quelques grands malades de transhumanistes veulent nous brancher par des implants technologiques afin de réaliser le rêve nazi du mythe du surhomme ou de l’homme amélioré ou encore augmenté (peu importe les termes) n’ont pas changé la nature profonde de l’homme. Pire, la technologie, en réalité, ne nous donne pas le meilleur humain.

    La technologie, mise au service du totalitarisme marchand, des profits et de la consommation de masse, en réalité diminue l’homme, elle exacerbe ce qu’il y a de plus mauvais dans l’être humain.

    Solitude, enfermement, peur de l’autre, absence de lien, sont les conséquences de la télévision et de la violence véhiculée, des jeux vidéo ou des réseaux sociaux. De la « technologie ».

    Jalousie, frustration, envie, égoïsme, haine de l’autre, orgueil mais aussi luxure sont les conséquences de la société de consommation. Du totalitarisme marchand.

    L’un et l’autre forment un cocktail détonant de déshumanisation.

     

    L’alibi Arte

    Oui mais « à la télé il y a aussi Arte »… C’est ce que j’appelle l’alibi Arte. À cette question, posez une autre question : « Quelle est la dernière chose que tu as vu sur Arte et à quelle fréquence regardes-tu cette chaîne ? »

    Évidemment que de la technologie peut sortir le meilleur en termes purement théoriques et si nous étions dans un monde parfait.

    Le problème c’est que, dans la vraie vie, le métier de TF1 défini par son ancien PDG c’était bien de « vendre du temps de cerveau disponible à Coca-Cola », pas à éduquer, élever les masses ou les informer pour qu’elles rentrent de plain-pied dans le monde dit de la « connaissance » !

    Une fois que nous avons évacué cet « alibi Arte », que reste-t-il de la technologie actuelle ?

    Nos sociétés deviennent-elles moins violentes ? NON.

    Nos sociétés génèrent-elles plus de bonheur ? NON.

    Nos sociétés créent-elles du lien social ? NON.

    Nos sociétés sont-elles ouvertes ? Oui… et en train de se fermer sous vos yeux.

    Notre monde est-il en paix ? NON, il n’y a jamais eu autant de conflits.

    Plus nous avons de technologie, moins nous avons de liberté, moins nous avons de sécurité, plus nous avons et vivons de violences, de guerres et de conflits. Nous sommes seuls, isolés, tous devant nos écrans, abrutis, coupés du monde et tout simplement de la vie.

    Nos pensées se résument désormais à des émoticônes, des hiéroglyphes modernes certes mais qui restent des simples dessins disant si je suis triste ou content, si je rigole ou pas, c’est le degré 0 de la langue, le degré 0 du langage, le degré 0 de l’écriture et donc le degré 0 de la pensée.

    Il n’y a plus la possibilité d’exprimer une pensée complexe et construite, abstraite. Plus nous avons de tablettes, moins nous avons d’intelligence et d’humanité.

    Plus nous avons de tablettes, de drones, de robots et autres technologies, plus nous devenons stupides et bêtes.

    On nous explique que le progrès c’est plus d’intelligence… C’est faux !

    Pour le moment, le progrès c’est une entreprise massive d’abrutissement des masses.

    Alors oui, moi aussi j’ai un portable, un ordinateur, mais je veux les considérer uniquement comme des outils. Oui, c’était mieux avant et il ne faut pas avoir peur de le dire, pas pour rejeter les progrès qui, de toutes les façons, s’imposeront à nous, mais pour les dompter et les mettre au service de notre humanité et de notre humanisme.

    « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » disait Rabelais… qui a vécu dans les années 1500… Ce n’est donc pas tout jeune et pourtant, il avait déjà tout compris.

    J’aime le progrès, les sciences, les découvertes, profondément, totalement. Mais ce progrès technique sans le volet philosophique et humaniste, croyez-moi, ne vaut strictement rien.

    Le progrès sans âme, sans amour, sans intelligence, sans humanité, sera au mieux une succession de gadgets, au pire, les outils de notre propre perte collective.

    Si nous voulons que le progrès soit une chance, alors il faudra le dompter. Le dompter cela veut dire savoir accepter de voir croître certains progrès et avoir aussi la volonté farouche d’en faire décroître d’autres et de les refuser.

    Je terminerai juste en vous disant que ce que je vous dis là est une évidence que toutes les éminences de la Silicon Valley ont parfaitement assimilée.

    L’école Waldorf bannit de sa pédagogie pour les enfants des cadres de Google et autres Amazon ou Apple, tous les écrans, tablettes, iPad et autres télévisions jusqu’au lycée… et après, les limitations restent très fortes. Si vous ne me croyez pas, lisez cet article de Libération ici.

    Les plus technophiles savent faire décroître la technologie et la mettre de côté pour préserver l’humanisme de leurs enfants.

    J’espère que vous comprenez enfin à quel point toute cette technologie, ces prôôôgrès, dont on nous rebat les oreilles, n’en sont pas. Ce sont des outils de contrôle des masses, des outils de contrôle social, ils sont des moyens de lobotomiser les foules.

    La technologie que l’on vous offre est la ruine de l’âme, mais les élites, elles, en préservent leurs propres enfants.

    Je ne suis donc pas réfractaire au changement, je n’ai juste aucune illusion sur ce qu’il est : la négation même de notre intelligence, de nos capacités et de notre humanité. Il est conçu comme un asservissement.

    Ci-dessous le clip de Moby. C’est moderne, et ça dit en musique la même chose que moi.

    VOIR

    Le progrès technique n’est pas une fin en soi. Le véritable progrès, le véritable chemin est celui de la sagesse humaine, de la domination de nos passions. Il y a des progrès qui en réalité empêchent cette évolution humaine, cette révolution humaniste. Le progrès nous fait perdre les lumières. Il faut donc savoir l’accepter pour partie. Avoir la force de le rejeter sur d’autres aspects.

    Dans tous les cas, il ne doit pas nous faire perdre de vue l’essentiel. L’essentiel c’est comme le disait Saint-Exupéry, que l’on ne voit bien qu’avec le cœur. N’oubliez pas l’amour.

    Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

    Charles SANNAT pour Insolentiae

    « Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

     


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  • Ajoutée le 21 oct. 2016

    Notre méthode de scrutin présidentiel est pleine de défauts, il est temps d'en changer ! ... en s'aidant de la science, bien sûr !


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  • Ajoutée le 1 avr. 2015

    Réalisation : Moise COURILLEAU et Morgan ZAHND - Rendez vous sur FACEBOOK (https://www.facebook.com/jaipasvote) pour plus de documentations et suivre les prochains films. - J’ai pas voté propose le bilan de cette crise politique et met en avant des solutions ayant déjà fait leurs preuves. Ce documentaire s’adresse à toute personne intéressée par la politique de manière générale et pas seulement à une minorité « élitiste » ou partisane qui s’interrogerait sur le sens d’une élection. J’ai pas voté autopsie la démocratie française afin d’ouvrir une nouvelle ère propice à l’évolution de l’organisation politique.

    Directed by Moise COURILLEAU et Morgan ZAHND. Join us on FACEBOOK (https://www.facebook.com/jaipasvote) for further information and to follow our upcoming films. The film "I didn't vote" assesses the current political crisis and points out solutions which have already proved they can work. This documentary is for anyone interested in politics in general, and questions the meaning of elections. "I didn't vote" is a film which examines French democracy in order to open up a new era to encourage the development of political organisation. 


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