• Mise à jour: 14-12-2013


    Youtube: Publiée le 01 déc. 2013


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  • Youtube: Publiée le 18 nov. 2013


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  • Source: Les Moutons Enragés
    18/11/2013

     

    Cela ne sent VRAIMENT pas bon, sachant que dernièrement une étude considérait que la Belgique était trop petite pour avoir autant de banques, et maintenant, Andrea Enria de l’Autorité Bancaire nous explique que trop peu de banques ont été flinguées par la crise! Ils sont en train de préparer quelque chose de ce côté là… Au fait, vous avez tout votre argent à la banque? Vous devriez vraiment penser à en retirer le maximum…

    EBATrop de banques européennes ont survécu à la crise financière, a estimé dans un entretien publié lundi le président de l’Autorité bancaire européenne (ABE), Andrea Enria.

    « Je suis convaincu que trop peu de banques européennes ont été démantelées et ont disparu du marché », déclare l’Italien dans un entretien au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung. « Il y en a eu à peine 40 (qui ont disparu), et aux Etats-Unis par comparaison environ 500″.

    « Les gouvernements ont voulu maintenir en vie leurs banques, et cela a freiné le processus de convalescence » du système financier européen, critique M. Enria, dont l’institution a organisé une série de tests de résistance sur les banques européennes ces dernières années, qui ont été critiqués car jugés trop indulgents.

    Dans le cadre de l’union bancaire en gestation, qui doit permettre de renforcer le paysage bancaire en Europe, M. Enria est favorable à des mécanismes et structures véritablement européens, a-t-il dit dans un autre entretien au Financial Times.

    « Nous avons besoin de mécanismes de décision européens plutôt que des décisions prises par des comités », a-t-il plaidé. « On nous donne des responsabilités mais avec tellement de garde-fous nationaux sur toutes nos missions que parfois je suis inquiet de ne pas pouvoir arriver à les effectuer ».

    L’union bancaire doit instituer des mécanismes de restructuration et démantèlement des banques non viables, mais, à ce jour, les Européens n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur la forme que prendra cette « résolution », à qui sera confié le pouvoir de décision et qui en assurera le financement.

    L’Allemagne notamment est favorable à une coopération des autorités nationales, tandis que d’autres, dont la Banque centrale européenne (BCE), militent en faveur d’une autorité centrale distincte.

    Source: Boursorama


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  • Olivier Berruyer et Jacques Sapir nous livrent leur analyse
    sur les causes de la situation économique actuelle.
    Ils expliquent en quoi l'Euro est une erreur politique,
    et plaident pour une réforme du système bancaire et financier.
    Un balayage des principaux enjeux économiques et financiers pour l'avenir.


    Youtube: Publiée le 11 nov. 2013


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  • Source: Les moutons enragés
    10 novembre 2013

    Un petit rappel qui nous montre que les syndicats comme les politiques qui sont censés nous défendre ainsi que défendre nos intérêts ne sont vraiment pas là pour cela…

    L’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier, s’appellera désormais loi Sapin, ou loi de sécurisation de l’emploi. Cet « ANI » permet, en France, depuis le 1 juillet 2013 de faire baisser les salaires, et de licencier plus facilement. Focus sur quelques uns des 28 points de cet accord de flexisécurité, aux contreparties plus que douteuses, que le MEDEF n’avait pas pu faire passer sous Sarkozy, et qui l’a été sous Hollande !

    Cette loi a été définitivement adoptée le 14 mai 2013, dans un silence quasi absolu, alors qu’elle consacre un recul sans précédent des droits des travailleurs, en attaquant la « sécurité » apportée par le CDI. Un accord qui n’attend plus que des décrets d’applications !

    Comment l’esprit du temps transforme l’esprit des lois

    La finance dirige le monde et quand Goldmann Sachs s’exprime en demandant à ce que les salaires des français baissent de 30 %, Hollande s’exécute, sous la tutelle de la commission européenne.

    Car Barroso qui a reçu Hollande il y a peu pour lui accorder du temps pour résorber les déficits, le lui a accordé à plusieurs conditions : une réforme du marché du travail, une réforme du système de retraite et enfin la libéralisation des marchés des biens et services. Une vraie bombe a retardement, car libéraliser les services, c’est attaquer de front 70 % de notre PIB : le retour de la directive Bolkestein !


     

    Vous la voyez où la sécurité ?

     

    On nous avait présenté, dans les médias, la fin de la négociation sur l’ANI, comme une victoire des salariés sur le MEDEF, avec la taxation des contrats courts. En réalité, alors que ces contrats précaires (CDD, temps partiel…) représentent 82 % des embauches désormais, seuls ceux inférieurs à un mois seront taxés, le reste en sera exclu : une paille au regard du volume global !

    On promet aussi aux chômeurs des droits rechargeables à l’assurance chômage, si cela n’augmente pas le déficit de l’Unedic ! Alors qu’au moment ou cela a été signé l’UNEDIC (assurance chômage) perdait 5 milliards. (Notez cependant qu’avant la crise, en 2007 l’assurance chômage était excédentaire de 4 mds € environ). Une promesse qui n’engage que ceux qui y croient !

    Les contrats à temps partiel ne pourront pas être inférieurs à 24 H, sauf si le salarié en fait la demande par écrit (mais oui bien sûr, ceux qui dégotent un emploi vont faire la fine bouche et exiger plus que ce qu’on leur propose déjà !).

    Autre pseudo avancée sociale, une mutuelle d’entreprise sera accordée à tous les salariés…mais les entreprises ne devront pas la financer avant 2016 ! Demain il fera beau !

    Enfin un compte personnel à la formation sera créé sur les cendres de l’ancien DIF (Droit individuel à la Formation). C’est peut être la seule chose intéressante dans tout ce fatras. Voilà pour la soit-disant sécurité pour les salariés.

    La flexibilité on la voit mieux !

    Le patronat a obtenu la mobilité interne forcée : auparavant, on ne pouvait vous forcer à aller travailler dans un établissement éloigné, que si vous aviez une clause de mobilité sur votre contrat ; désormais c’est terminé ! Si votre employeur veut vous imposer de changer de site, il le pourra et si vous refusez, ce sera un motif légitime de licenciement ! Adieu la sécurité du CDI !

    Bravo à la CFDT, la CFTC et la CGC qui ont permis que cela devienne possible !

     Mais la plus grosse victoire réside sans conteste dans les accords de maintien dans l’emploi : les patrons associés à des syndicats dits « majoritaires » (au moins 30 % des votes) pourront s’entendre pour faire baisser les salaires ou négocier une hausse du temps de travail (sans hausse de salaire évidemment). Dans leur grande mansuétude les négociateurs ne toucheront pas aux salaires inférieurs à 1200 €.

    En contrepartie l’employeur s’engage à ne pas licencier pour une durée de deux ans. Mais comme la loi ne dit pas si ce genre d’accord pourra être reconductible, potentiellement le cirque pourra continuer ! Par la suite, quand la situation ira mieux, un partage des bénéfices sera organisé… quand les poules auront des dents !

    Pour définir l’ordre des licenciements, on prenait en compte, la situation de famille, l’âge, l’ancienneté… La compétence des salariés sera désormais privilégiée (si rien n’existe dans la convention collective) : la direction pourra désormais choisir subjectivement, et gardera les plus dociles ! Une autre protection qui saute !

    Dans une procédure individuelle de licenciement, si le motif invoqué par l’employeur était imprécis, cela donnait auparavant faute de forme et donc déboutais l’employeur. Désormais cela vaudra comme absence de motif, et aboutira quand même au licenciement du salarié…

    Les patrons n’aiment pas le risque ; alors une procédure aux prud’hommes cela peut signifier un risque financier s’il faut indemniser un salarié revendicatif. Pour faciliter la conciliation prudhommale, des barèmes seront mis en place, qui permettraient aux employeurs d’avoir des sommes « connues » à l’avance, à verser aux salariés dans la phase de conciliation (amiable), peu importe l’infraction qu’ils auraient commise. Notre conseil : ne pas concilier et aller au bout. « Quand on est dans son droit on ne faiblit pas », une des citations que j’ai retenu du Menhir !

    Comme toutes les infractions des employeurs coutent aux entreprises, ils ont négocié une réduction des délais de prescription lors des contentieux aux prud’hommes : auparavant, on pouvait poursuivre son employeur sur 5 années. Désormais ce sera 36 mois pour les litiges sur les salaires et 24 mois sur les contrats de travail. Une incitation de plus à frauder contre les salariés, puisque derrière il y aura quasi impunité !

    Le CDI intermittent… voilà l’objectif final !

    Les patrons pourront aussi expérimenter, pendant un an, le CDI intermittent pour les intérimaires : un contrat de mission à durée indéterminée qui permettrait de fidéliser les intérimaires en leur garantissant un accompagnement et une rémunération entre deux missions.

    L’ensemble de ces mesures est quasi unanimement désigné comme une régression sociale sans précédent en France ; même certains patrons l’admettent ! Il s’agit ici de détruire les protections autour du contrat de travail car le stock d’emploi est constitué à 91% de CDI. Si on arrive à fragiliser ce stock de travailleur, on renforcera alors la précarité et la vulnérabilité de toute une population.

    Le rouleau compresseur libéral avance sur les ruines de la défense des travailleurs, mais aussi sur les ruines de la cohésion communautaire « nationale ». Bravo la théorie libérale, bravo la rigueur patronale, syndicale et gouvernementale !!!

    Ainsi continue la destruction programmée du salariat, ce statut « protecteur » des salariés (même si cela n’est pas la panacée). Mais rien n’est terminé, cela va s’amplifier, car il faut bien en être conscient, Hollande va chercher ses consignes à Bruxelles ; Olli Rehn, le commissaire européen chargé des affaires économiques et monétaires dit au gouvernement français ce qu’il doit faire… Sil veut rester en place !

    Pour s’affranchir du diktat libéral, il faut sortir de cette Union européenne là ! Définitivement ! Et rebâtir sur un socle identitaire : les nôtres d’abord !

      

    RAPPEL: 19 mars 2012


    Nicolas Doisy, chief economist à Chevreux (Crédit Agricole), l'un des plus grands courtiers d'europe, nous fait part du plan de bataille des financiers en cas de victoire de François Hollande aux présidentielles... et de l'angoisse en cas de montée excessive du Front de Gauche et de Jean-Luc Mélenchon.

     

    Pour les marchés, l'enjeux est de flinguer le contrat CDI et d'imposer à la France plus de plans d'austérité...

     

    Une vidéo (10 min). Un sujet de François Ruffin, réalisé par Olivier Azam - Les Mutins de Pangée - Avril 2012 - Avec Fakir et la-bas.org.


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