• Source: http://lesmoutonsenrages.fr/
    12 octobre, 2013  Posté par Benji sous Réflexion

    Et si vous éteigniez vous écran? Encore, nous, adultes, pouvons la plupart du temps faire la part des choses, nous pouvons choisir, comprendre, prévenir et nous adapter, mais un enfant reste une éponge face aux médias télévisés, et je ne peux que constater que certains connaissent mieux les publicités affligeantes que les rudiments de certaines matières, dont la lecture! Et si nous montrions à ces enfants ce qu’est réellement la vie?

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    Comment libérer les enfants de la télévision ?

    La méthode pédagogique du “Défi sans écrans” a fait ses preuves depuis 2007 : il est possible de se désintoxiquer de la télévision, et les effets sont très positifs sur la santé et les relations humaines.

    On peut bien avoir découvert un remède, encore faut-il que le malade accepte de le prendre. C’est une chose de vouloir réduire le temps-écrans de nos enfants, c’en est  une autre que de les amener à vouloir (et pouvoir) le faire.

    L’approche thérapeutique utilisée avec des milliers d’élèves dans plus de cent écoles québécoises et françaises, sous le nom de Défi sans écrans, reproduit celle développée à Saint-Basile-le-Grand en avril 2007. L’exploit avait fait la « une » du Journal de Montréal : “653 enfants en désintox !” (11)

    Après trois mois de préparation, les enfants ont réduit leur consommation à 8,9 jours en moyenne. Deux enfants sur trois ont complètement neutralisé les écrans présents chez eux. Aucun dommage, que des avantages collatéraux.

    Après évaluation, le Défi sans écrans a été jugé utile par 88% des parents, 79% des élèves et 95% des membres du personnel. A-t-il amélioré la santé et le bien-être des enfants ? 66% des parents et 71% du personnel pensent que oui.

    Principaux acquis (12, 13)

    - 75% des parents et 87% des enfants disent avoir constaté l’augmentation du temps consacré aux activités physiques et sportives. - 52% des enfants disent avoir lu plus souvent. - La qualité des devoirs et des leçons s’est améliorée, au dire de 45% des enseignants. - 70% des parents et des enfants disent avoir passé plus de temps en famille. - Les parents ont eux aussi réduit le temps-écrans : 55% pour les papas, 71% pour les mamans. - 40% des parents ont noté une augmentation de l’aide fournie à la maison par leur enfant. - Près de six enseignants sur dix ont noté une amélioration de la concentration des élèves en classe.

    Le Défi sans écrans diffère du programme SMART à plusieurs égards mais les deux ont fait la preuve qu’ils conduisent les jeunes à des changements tangibles.

    - Réduction du temps consacré aux écrans ; les activités auxquelles les jeunes s’adonnent leur permettent de goûter autre chose, facilite leur reconnexion avec la réalité, la vie, le monde.

    - Augmentation du temps consacré à l’activité physique et à la lecture : vélo et lecture font augmenter le métabolisme plus que la télé.

    - Amélioration des résultats scolaires jusqu’à 10-15%.

    - Implication accrue des parents dans l’école ; ils se sentent moins jugés, moins coupables du comportement de fiston, mieux acceptés par le personnel, davantage partenaires que clients.

    - Valorisation de la relation école-communauté : l’école augmente son rayonnement dans le quartier et dans le village ; le public cesse de trouver que l’école coûte trop cher, l’école et les enfants redeviennent la fierté de la communauté.

    - Amélioration du climat à l’école et à la maison : que se passe-t-il quand les disputes pour faire les devoirs, pour choisir une chaîne, pour gérer l’utilisation de la console diminuent ? Les conversations familiales prennent du sens, les repas servent à échanger et à partager, la vie familiale reprend vie.

    La majorité des parents trouvent le Défi sans écrans tellement utile pour la santé des jeunes et pour l’humeur des enfants qu’ils souhaitent que l’école le reprenne chaque année.

    Les nouvelles technologies de communication ont-elles été conçues pour nous servir ou nous asservir ? L’heure est venue d’apprendre aux enfants à contrôler le débit de la télévision et autres écrans.

    Quand les propriétaires de chaîne, ceux qui préparent la programmation, choisissent les émissions, décident les contenus, nous dévoilent ce qui se passe derrière l’écran, à l’abri de nos regards, pourquoi devrait-on jouer les vierges offensées? La vérité, aussi choquante soit-elle, nous rend service, à nous de choisir comment répliquer. Le trio producteurs-diffuseurs-publicitaires obéit à des lois qui se situent aux antipodes de la santé mentale et physique des enfants.

    Conseils

    La réduction du temps-écrans incite les parents à porter meilleure attention aux conseils prodigués par des scientifiques, des pédiatres, des psychologues et des enseignants (14) :

    - prendre les repas en famille, sans télévision, vaut mieux que n’importe quelle émission « éducative » et n’importe quel bulletin de nouvelles ;

    - garder les enfants à l’abri des écrans au moins jusqu’à l’âge de 4 et 5 ans, l’exposition précoce pouvant affecter le développement du déficit de l’attention ;

    - l’enfant ne devrait pas être laissé seul devant l’écran, des scènes traumatisantes pouvant surgir à tout moment ;

    - limiter le temps-écrans des 6-11 ans à moins de 5h/semaine en leur apprenant à contrôler et planifier leur consommation hebdomadaire, à respecter les limites fixées ;

    - motiver les 12-16 ans à gérer le temps-écrans récréatif (tous écrans) en limitant le débit à 7h/semaine ;

    - sortir tous les écrans de la chambre de l’enfant ou de l’adolescent, cela contribuera au sommeil et à la réussite scolaire ;

    - interdire les écrans le matin avant de partir pour l’école facilite la concentration de l’enfant en classe ;

    - après le repas du soir, éviter les écrans, raconter une histoire et la lecture contribuent au sommeil ;

    - le téléphone portable doit être déposé dans un panier, dès l’entrée dans la maison ; les messages laissés par les appelants passent après le repas et les conversations familiales ; des enseignants obligent les élèves à le faire à leur entrée en classe, après avoir éteint l’appareil.

    Limiter la publicité

    La réduction du temps-écrans permet de rappeler aux élus les recommandations suivantes :

    - la publicité ciblant les enfants est injuste, immorale et doit être rendue illégale ; on ne laisse pas un chien affronter un enfant, les belligérants sont de force inégale ;

    - toute forme de publicité alimentaire doit être bannie à la télévision entre 6 et 22 heures ;

    - la publicité doit être interdite à l’école et dans le bus scolaire ;

    - la publicité pour des produits, régimes et moyens amaigrissants doit être bannie ;

    - les modèles anorexiques utilisés dans l’industrie de la mode et de l’apparence doivent être évités ;

    - le public doit être informé impartialement des études démontrant les impacts des écrans sur la santé des enfants ;

    - le personnel scolaire doit être outillé pour éduquer les enfants et les ados sur les impacts de leur consommation médiatique ;

    - les jeunes ont besoin d’aiguiser leur jugement critique face aux stratégies les prenant pour cibles, notamment les héros violents et les modèles sexistes utilisés pour les accrocher, les manipuler, les intégrer au consumérisme.

    Extrait d’un article publié sur reporterre.net via Fortune de souche


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  • Youtube: Mise en ligne le 23 oct. 2008


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  • Quand JP Morgan fera faillite,
    ATTENTION "Copier/Coller" 1929 puissance 10 :-(

    Voir: 1929 - La Grande Depression


    Source: http://www.20minutes.fr/

    Créé le 11/10/2013 à 20h15 -- Mis à jour le 11/10/2013 à 20h58
                 
    Le siège de JPMorgan Chase à New York

    Le siège de JPMorgan Chase à New York Timothy A. Clary AFP

    New York - La banque JPMorgan Chase a enregistré au troisième trimestre sa première perte depuis près de 10 ans, plombée par des dépenses juridiques qui s'accumulent en raison d'une avalanche de poursuites des autorités américaines.

    La première banque américaine en termes d'actifs a perdu 380 millions de dollars entre juillet et septembre, alors qu'elle avait gagné 5,7 milliards de dollars à la même période un an auparavant, a-t-elle annoncé vendredi dans un communiqué.

    Hors éléments exceptionnels, le groupe affiche toutefois un bénéfice de 1,42 dollar par action, dépassant les prévisions de Wall Street.

    La banque est tombée dans le rouge à cause d'une charge juridique massive de 9,2 milliards de dollars avant impôts. Au total, les réserves juridiques du groupe s’élevaient à 23 milliards de dollars à la fin du trimestre.

    «Bien que nous ayons de solides résultats sous-jacents dans l'ensemble de nos activités, ce trimestre a malheureusement été marqué par de lourdes dépenses juridiques», a commenté le PDG Jamie Dimon dans le communiqué.

    L'ex-enfant modèle de Wall Street a vu ses relations avec les autorités américaines se tendre ces derniers mois, et fait l'objet de multiples poursuites ou enquêtes de la part de nombreuses agences gouvernementales sur divers fronts (dérivés de prêts immobiliers, courtage d'électricité, corruption en Chine, affaire de la «Baleine de Londres», etc).

    La banque a, à mots à peine déguisés, plaidé la clémence du gouvernement, avec lequel elle négocie un accord amiable qui pourrait atteindre 11 milliards de dollars, voire plus.

    M. Dimon a appelé à «un accord amiable juste et raisonnable» sur les problèmes liés aux titres dérivés de prêts hypothécaires qui «prenne en compte les circonstances exceptionnelles des (rachats) de Bear Stearns et Washington Mutual, réalisés à la demande ou sous l'impulsion du gouvernement des Etats-Unis».

    De nombreux prêts de mauvaise qualité ont été hérités de Bear Stearns et Washington Mutual, rachetées en 2008 pendant la crise. La banque les a revendus à de nombreux investisseurs privés et aux organismes de refinancement publics Fannie Mae et Freddie Mac, qui ont alors essuyé des pertes massives et ont dû être renfloués par l'Etat.


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  •  ECO2013 

    En regardant ce reportage la véritable raison de la dette des pays est évidente. LE BUT FINAL, c'est tout simplement voler l'OR des pays en toute légalité. L'histoire du Ghana ne vous rappelle rien ? Il faut vous ouvrir les yeux avec un pied de biche ? Ce que la Ghana a vécu nous sommes en train de le vivre actuellement en Europe. Vous me direz en France il n'y a pas de mines d'or ! Détrompez-vous. L'or physique détenu par les français est estimé entre 3 000 et 5000 tonnes. Je ne vous parle pas de l'or détenu par la France (qui est de  2 500 tonnes). Au total la France possède entre 5 500 et 7 500 tonnes.

    Sans oublier l'épargne des Français
    qui est une des plus importantes d'Europe.
    ALERTE ROUGE !!!
    "Le FMI veut ponctionner 10% de l’épargne de tous les européens "

    ARE YOU UNDERSTAND ?

    L'UNION EUROPÉENNE EST UN ÉNORME PIEGE À CON.... 

    1. PERDRE LA MAITRISE DE SA MONNAIE
    2. DÉLOCALISER LES INDUSTRIES
    3. FLINGUER:
      1. l'Agriculture.
      2. l'Armée.
      3. l'Éducation.
    4. TOUT PRIVATISER (flinguer l'ÉTAT)

     

    Les principaux ingrédients sont là pour que l'équation suivante soit vraie:

    EUROPE = GHANA

    Toujours persuadé que l'Union Européenne c'est bien ?

    IL N'Y QUE LES CONS QUI NE CHANGENT PAS D'AVIS....

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Avant les années 80, le Ghana était considéré comme un pays en voie de développement prometteur. La crise économique que connaît le pays va amener une situation locale désastreuse au niveau des services de base. Le FMI et la Banque Mondiale proposent des prêts au pays, sous la condition dite d'ajustement structurel. Le pays est contraint de s'impliquer dans le libre échange, en orientant la production interne vers l'or et le cacao plutôt que vers les productions vivrières. L'incitation à la "récupération des coûts" va entraîner la privatisation des services publics de base de soins et d'adduction d'eau. L'implantation d'entreprises étrangères est favorisée grâce une politique fiscale avantageuse et une réglementation peu contraignante, notamment vis à vis de l'environnement. La richesse en or de la province du Katanga a attiré l'industrie minière. L'état ghanéen a délocalisé la population locale qui vivait de banane Plantin, manioc, huile de palme et arachide. Les paysans ont touché une indemnisation ridicule, les manifestants ont été éloignés par la force militaire. L'activité d'extraction a stérilisé les champs alentours : les déblais ont envahi les champs de manioc, la pollution métallique affecte l'air et l'eau. Les rizières sont aujourd'hui en jachère...

    "Lundi investigation a diffusé un excellent reportage sur l'origine de la misère qui sévit en Afrique et plus particulièrement au Ghana. Le système est simple : Le Fond Monétaire International octroie des crédits aux états africains, les taux sont évidemment exorbitants, si bien que les gouvernements doivent privatiser dans tous les secteurs afin de rembourser (temporairement) la dette ... Les secteurs touchés sont les hôpitaux, le système de santé en général, l'eau potable, l'extraction de minerais, de pétrole, etc .... La quasi-totalité de la production agricole part désormais à l'exportation au Ghana et le pays importe du riz d'Amérique alors qu'il en exportait il y a seulement 10 ans, les agriculteurs Ghanéens ne comprennent plus le fonctionnement de leur propre pays ! Il y a aussi les entreprises étrangères qui ne sont pas soumises à une réglementation contraignante, si bien qu'elles polluent sans états d'âmes, déchargent leurs rebuts sur les terres agricoles, tout est fait afin qu'elles soient le plus rentable possible et ce, au détriment de l'environnement et des populations locales.
    C'est là qu'est la formidable arnaque du FMI, car la majorité de la population croient que le FMI vient en aide aux pays pauvres, mais, dans les faits, on observe exactement l'inverse ...


    Youtube: Publiée le 26 juin 2013


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  • À méditer....


    Youtube: Mise en ligne le 31 mars 2008


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