e coordinateur de l’Union européenne pour la lutte contre le terrorisme en fait lui-même l’aveu : il ne travaille plus aujourd’hui que sur un seul dossier : la Syrie.

La Syrie, terre de djihad pour un nombre toujours plus important de jeunes occidentaux. Il y a quelques mois, on pouvait encore croire à un épiphénomène. C’est manifestement beaucoup plus grave. Ils seraient environ 2000 Européens aujourd’hui à combattre en territoire syrien, aux côtés des organisations les plus radicales. Parmi lesquels 300 de nos ressortissants.

Demain, à Luxembourg, les ministres européens de l’Intérieur vont s’emparer du sujet. En particulier de la question de la surveillance de ces combattants, une fois de retour dans leur pays. Car si ces jeunes traumatisent leur entourage familial en allant risquer leur vie loin de chez eux, se pose également la question de leur dangerosité une fois rentrés en France. Le parcours de l’auteur présumé de la tuerie du musée Juif de Bruxelles témoigne de ce danger.

Thibault de Montbrial, Mathieu Guidère et Louis Caprioli JCF © RADIO FRANCE

Les autorités tentent de réagir, comme à travers le récent plan anti-djihad du gouvernement. Mais comment trouver la réponse la plus adaptée à une menace aussi difficile à identifier ?

« Qui contrôle les nouveaux terroristes ? »

C’est notre sujet du jour.

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