• Etats-Unis: la banque centrale réduit encore son soutien à l'économie

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    Etats-Unis: la banque centrale réduit encore son soutien à l'économie

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    Source: 20 minutes
    Créé le 17/09/2014 à 20h20 -- Mis à jour le 17/09/2014 à 22h20
    Des passants devant la Bourse de New York. La Banque centrale américaine (Fed) a abaissé mercredi sa prévision de croissance économique aux Etats-Unis pour 2014 et 2015

    Des passants devant la Bourse de New York. La Banque centrale américaine (Fed) a abaissé mercredi sa prévision de croissance économique aux Etats-Unis pour 2014 et 2015 Spencer Platt Getty

     

    Washington - La banque centrale des Etats-Unis (Fed) a annoncé mercredi qu'elle continuait à réduire son soutien à l'économie américaine tout en maintenant qu'elle ne relèverait pas ses taux avant une période de temps «considérable».

    A l'issue d'une réunion de deux jours à Washington, le Comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed a, comme prévu, réduit de 10 milliards de dollars par mois ses injections de liquidités dans le circuit financier destinées à fluidifier le crédit et à soutenir l'activité.

    A partir d'octobre, la Fed n’achètera plus tous les mois que pour 10 milliards de bons du Trésor et pour 5 milliards d'actifs à long terme adossés à des créances immobilières.

    Si la conjoncture continue à s'améliorer, ce programme massif de rachats d'actifs lancé en septembre 2012 sera achevé «lors de la prochaine réunion» du FOMC dans un mois et demi, marquant la fin d'un troisième cycle d'assouplissement monétaire qui a fait gonfler le bilan de la Fed à des niveaux sans précédent. La présidente de la Fed a noté lors de sa conférence presse que cela prendrait probablement «une décennie» pour que ce bilan --actuellement autour de 4.500 milliards de dollars--, revienne à un niveau normal.

    A l'appui de sa décision, la Fed relève que l'activité économique continue de progresser «à un rythme modéré».

    Pointant toutefois certaines faiblesses persistantes de l'économie américaine, la Réserve fédérale affirme qu'elle maintient son principal taux de directeur proche de zéro, son niveau depuis fin 2008.

    Elle réaffirme surtout qu'elle le conservera à ce niveau pendant une période «considérable» après la fin de son programme de rachats d'actifs alors que les marchés tablaient sur une suppression de cette référence temporelle. «Nous sommes à l'aise avec cette formulation étant donnée que les perspectives économiques ont peu changé par rapport à juin», a noté Mme Yellen, lors d'une conférence de presse.

    La Fed a jusque-là laissé entendre que la première hausse des taux --guettée avec anxiété par les marchés -- devrait avoir lieu à la mi-2015.

    -- Prudence --

    Pour justifier cette prudence, la Réserve fédérale pointe notamment une «sous-utilisation» des ressources sur le marché du travail, la «lente» reprise du marché immobilier et une inflation inférieure à son objectif à long terme (2%). «Le marché du travail ne s'est pas encore tout-à-fait remis», a dit Mme Yellen soulignant qu'à 6,1% le taux de chômage était encore «bien au-dessus» du taux indiquant le plein emploi soit entre 5,2% et 5,5%.

    La Fed a d'ailleurs abaissé mercredi sa prévision de croissance économique pour 2014 et 2015. Le produit intérieur brut du pays (PIB) devrait ainsi progresser de 2,0% à 2,2% sur un an au dernier trimestre 2014.

    Pour l'année prochaine, elle prévoit désormais une croissance allant de 2,6% à 3,0%, en nette baisse par rapport aux 3,0% à 3,2% attendus jusque-là.

    Deux membres du FOMC ont voté mercredi contre le message d'orientation monétaire de la Fed. Il s'agit de Charles Plosser, de l'antenne de la Fed de Philadelphie qui s'y était déjà opposé lors de la dernière réunion de fin juillet. Richard Fisher de l'antenne de la Fed de Dallas l'a rejoint, qui pense que l'amélioration de l'économie «mérite qu'une réduction de l'assouplissement monétaire intervienne plus rapidement».

    Mme Yellen ne s'est pas montrée surprise par «ce niveau de dissension» qui ne lui paraît «pas anormal».

    Dans ses nouvelles projections, la Fed a d'ailleurs fait part d'un regain d'optimisme sur le front de l'emploi. Pour 2014, elle s'attend désormais à un taux de chômage qui s’échelonnerait entre 5,9 à 6,0%.

    Interrogée sur la conjoncture européenne, Mme Yellen a estimé qu'elle faisait «partie des risques qui pèsent sur l'économie mondiale», particulièrement «le très faible niveau d'inflation» et la «faible» croissance économique.

    «Nous espérons bien évidemment qu'ils vont réussir à faire remonter la croissance et l'inflation», a commenté Mme Yellen, ajoutant cela serait une «bonne chose» pour l'économie mondiale et pour les Etats-Unis.


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