• Assurance-chômage : les solutions radicales des grandes entreprises

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    Par Marine Lepante le 17 févr. 2016 | 1 169 Vues

    L'Association française des entreprises privées (Afep) a dévoilé ses préconisations pour réformer les règles de l'Unédic. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les solutions proposées sont radicales.

    Une dégressivité des allocations

    Avec un déficit de près de 4,5 milliards d'euros et une dette de 30 milliards, l'Unédic, qui assure le paiement des allocations chômage, se trouve dans une situation plus que critique. Pour combler ce trou abyssal, l'Association française des entreprises privées, qui regroupe les plus importants groupes, a mis sur la table plusieurs propositions choc, selon le quotidien Les Échos.

    « Il faut redresser l'Unédic en instaurant une dynamique incitant au retour à l'emploi », a déclaré Pierre Pringuet, le président de l'Afep. À ceux qui demandent une hausse des cotisations, « déjà les plus élevées d'Europe », l'association répond qu'il faut, au contraire, instaurer pour les nouveaux chômeurs, une « dégressivité forte » des allocations, avec « un nombre limité de marches mais de taille importante ».

    Une dégressivité qui pourrait générer 2 milliards d'euros d'économies.

    Inciter le retour à l'emploi

    L'Afep préconise, par ailleurs, un renforcement des contrôles. Actuellement, seuls 200 agents surveillent plus de 2,5 millions d'allocataires.

    Autre proposition : reculer le seuil à partir duquel les séniors peuvent bénéficier de trente-six mois d'indemnisation, au lieu de vingt-quatre mois pour les autres. Aujourd'hui, il faut avoir 50 ans pour bénéficier de ce dispositif, qui « n'encourage pas à la reprise d'activité ». En reculant ce seuil à 55 ans, l'association pense pouvoir faire économiser à l'Unédic 450 millions d'euros.

    Parmi les autres pistes, l'Afep suggère qu'un jour cotisé donne droit à 0,9 jour indemnisé contre 1 pour 1 actuellement. Elle propose aussi de ramener de quatre à six mois la durée minimale d'affiliation à l'Unédic, pour bénéficier du droit aux allocations chômage.

    Les syndicats accepteront-ils ces propositions ? Rien n'est moins sûr...


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