• Ajoutée le 13 avr. 2014

    Bernard Maris, l'un des économistes les plus connus en France, chroniquer sur France Inter, et membre du conseil général de la Banque de France, a tout dévoilé dans un documentaire récent sur "La Dette" produit par Nicolas Ubelmann et Sophie Mitriani. Lorsque l'on lui pose la question "D'où vient l'argent que prêtent les banques?", sa réponse est stupéfiante:

    Elles le fabriquent elles-mêmes avec l'autorisation de la banque centrale. Par exemple.... vous achetez un immeuble qui vaut ... €500 000. Et bien, la banque va fabriquer 500 000 euros, à partir de rien. Vous direz elle ne fabrique pas €500 000 de billets. Si - elle fabrique €500 000 de billets, qu'elle peut vous donner. Sauf que c'est une écriture, parce que vous n'allez pas chercher, pour payer votre immeuble, £500 000 en billets - vous le payez par chèque. Mais c'est la même chose. Si vous vouliez le payer en billets, elle vous donnerez £500 mille en billets qu'elle irait demander à la Banque Centrale, parce qu'elle dit - voilà, j'ai une créance sur Monsieur, qui vaut 500 mille euros, qu'est ce que vous donnez en échange? Et la banque centrale dit - je vous donne 500 mille euros en billets. Sauf que, comme ces billets ne sont jamais demandés, ça circule sous forme d'écriture. Mais il faut bien comprendre ça. Quand on a compris ça, on a tout compris à la monnaie. C'est que la banque fabrique à partir de rien de l'argent. C'est le métier du banquier. La banque crée ex nihilo de l'argent. Ca c'est quelque chose qui est très difficile à comprendre".

     


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  • source: http://www.20minutes.fr/economie/1784053-20160210-fed-janet-yellen-attentive-a-evolution-economies-a-etranger

    La présidente de la Banque centrale américaine (Fed) Janet Yellen a répété mercredi qu'elle s'attendait à une hausse graduelle des taux d'intérêt aux Etats-Unis mais s'est montrée inquiète de l'impact du ralentissement de l'économie mondiale.

    La présidente de la Banque centrale américaine (Fed) Janet Yellen à Washington, le 10 février 2016La présidente de la Banque centrale américaine (Fed) Janet Yellen à Washington, le 10 février 2016 - NICHOLAS KAMM AFP

    © 2016 AFP

    La présidente de la Banque centrale américaine (Fed) Janet Yellen a répété mercredi qu'elle s'attendait à une hausse graduelle des taux d'intérêt aux Etats-Unis mais s'est montrée inquiète de l'impact du ralentissement de l'économie mondiale.

    Les développements économiques à l'étranger «comportent des risques pour la croissance américaine», a estimé Mme Yellen dans un discours devant la Commission financière de la Chambre des représentants.

    Mme Yellen a notamment signalé «les incertitudes sur la politique de change» en Chine qui accroissent «la volatilité sur les marchés financiers».

    La patronne de la banque centrale juge aussi que si elles continuaient, les conditions financières moins favorables aux Etats-Unis -- que ce soient le déclin des actions en bourse ou une nouvelle appréciation du dollar -- , peuvent «peser sur l'activité et le marché du travail».

    «Le Comité monétaire surveille de près les développements économiques et financiers dans le monde», a-t-elle dit, répétant le leitmotiv du dernier communiqué du Comité monétaire de la Fed (FOMC) fin janvier qui avait laissé les taux d'intérêt inchangés.

    La Fed les avait modestement augmentés en décembre après sept ans de politique à taux zéro pour soutenir la reprise. Ils se situent actuellement entre 0,25% et 0,50%.

    Mme Yellen se garde de fermer explicitement la porte à une nouvelle hausse à la réunion monétaire des 15 et 16 mars: «le Comité prévoit que les conditions économiques vont évoluer de telle façon que seulement une hausse graduelle des taux sera requise», redit-elle.

    Interrogée sur la possibilité de taux négatifs, Mme Yellen a déclaré: «Même s'il y existe toujours un risque de récession (...) je ne pense pas qu'il sera nécessaire de baisser les taux», soit à nouveau proche de zéro, soit en territoire négatif. Elle a par ailleurs reconnu que la divergence de la politique monétaire avec la zone euro notamment mettait une pression à la hausse sur le dollar.

    Mme Yellen a assuré que l'inflation, maintenue basse plus longtemps à cause des prix de l'énergie, allait remonter autour de 2% sur un an à moyen terme et noté les progrès «notables» du marché de l'emploi. Le taux de chômage est tombé à 4,9% en janvier. Point positif, la baisse des prix pétroliers équivaut à 1.000 dollars d'économies par an pour les Américains, a-t-elle indiqué.

    Elle a suggéré lors de la séance des questions que la faible hausse des salaires était un des facteurs expliquant le médiocre taux de participation au marché du travail aux Etats-Unis. Prise à partie sur le manque de diversité à la banque centrale et sur la disparité du taux de chômage touchant la communauté noire, Mme Yellen a reconnu qu'il était «hautement désirable» d'avoir pour la première fois à la tête d'une banque régionale de la Fed, un président noir.

    L'expansion économique américaine devrait «poursuivre une croissance modérée», a-t-elle par ailleurs assuré tandis que «la croissance économique mondiale devrait remonter avec le temps», soutenue par les politiques monétaires ultra-accommodantes.

    -Nombreuses sources d'inquiétude-

    Mais les sources d'inquiétudes sont nombreuses qui font penser que la Réserve fédérale pourrait être plus lente à remonter les taux d'intérêt.

    Au début de l'année, les membres de la Fed pensaient pouvoir resserrer le crédit par quatre fois cette année pour porter les taux directeurs progressivement à 1,4%. Ce scénario paraît moins probable à la vue du ralentissement international et des turbulences sur les marchés financiers.

    Sur la Chine, Mme Yellen a jugé que «même si les récents indicateurs économiques ne suggèrent pas un vif ralentissement de la croissance chinoise, le repli de la valeur du renminbi (ndlr: autre nom du yuan) a intensifié les incertitudes sur la politique de change en Chine et les perspectives de son économie».

    Elle déplore que ces incertitudes aient «accru la volatilité sur les marchés internationaux et (...) exacerbé les inquiétudes sur la perspective de la croissance mondiale».

    «Si ces risques à la baisse devaient se matérialiser, l'activité à l'étranger et la demande pour les exportations américaines pourraient s'affaiblir tandis que les conditions sur les marchés financiers pourraient se durcir encore plus», affirme Mme Yellen.

    Evoquant le volumineux bilan de la Fed après les achats massifs de bons du Trésor pour soutenir l'économie, la dirigeante a laissé entendre qu'il n'était pas encore temps de céder ces actifs. «Ce serait déstabilisant pour l'économie», a-t-elle affirmé, plaidant pour attendre que les taux d'intérêt «soient plus hauts». Elle a souligné en revanche que, notamment grâce au rendement de ces actifs, la Fed avait reversé au gouvernement et donc «aux contribuables» environ 615 milliards de dollars depuis 2008.

     


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  • Ajoutée le 18 avr. 2012

    Pour les spécialistes, tel Michel Desmurget, il n'y a plus de doute : la télévision est un fléau. Elle exerce une influence profondément négative sur le développement intellectuel, les résultats scolaires, le langage, l'attention, l'imagination, la créativité, la violence, le sommeil, le tabagisme, l'alcoolisme, la sexualité, l'image du corps, le comportement alimentaire, l'obésité et l'espérance de vie.

     


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  • Ajoutée le 8 mars 2016

     


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