• Dans sa revue de presse, Frédéric Taddeï et ses invités discuteront des questions suivantes :
    "Trois millions de chômeurs : une spécialité française ?" ; "Pour ou contre le traité budgétaire européen ?" ; "Politique : Le charisme est-il l'opium du peuple ?".
    Pour en parler : Nicolas Baverez, Daniel Cohen, Aurélien Bellanger, Sophie Wahnich, Paul Jorion, Ridan, François Asselineau, Rona Hartner, Jean-Claude Monod.

     

    Youtube: Publiée le  3 oct. 2012

    1. Présentation.
    2. Le Chômage (4mn45s)
      3 millions de chômeurs. Une spécialité Française ?
      1. Paul JORION (10mn.)
        1. Le travail disparait. On l'a voulu.
          1. Dans les années 50, on nous expliquait qu'en l'an 2000,
            les robots feraient le travail à notre place.
          2. Mais si l'on veut que la machine économique fonctionne,
            il faut que les gens puissent acheter des produits.
          3. La moitié des Américains se partagent 2% du patrimoine de pays.
          4. Sismondi dit la chose suivante: Toutes personnes qui sera remplacées par une machine aura le droit à une rente à vie. Il faut qu'il reçoive une partie de la richesse créée par cette machine. Où va la richesse créée par les ordinateurs, les robots ? Aux investisseurs, aux actionnaires.
            1. Au début du 19em siècle un chef d'entreprise gagnait 30 fois plus que son ouvrier le moins bien payé. Aujourd'hui c'est 450 fois plus. D'où cela vient ? C'est l'argent qu'on n'a pas donné aux autres.
          5. John Maynard Keynes, il faut mettre le plein emploi au centre.
            1. Ce n'est plus possible, le travail disparait. Délocalisation.
      2. Les plans sociaux (13mn)
        1. Sophie Wahnich (16mn35)
          Rebondir sur ce qu'a dit Nicolas Baverez "il ne faut pas avoir d'utopie", quand on est dans une rupture historique, anthropologique, et technologique, c'est l'occasion d'en avoir. C'est le moment où il faut remettre en route des imaginaires totalement neufs. Avoir la foi dans un monde tout autre. Penser une autre répartition des richesses.
      3. François ASSELINEAU (24mn45s)
        1. Où suis-je tombé ? La France perd 800 emplois par jour. Une usine par jour.
        2. La question qu'il faut se poser? Qu'est-ce qu'il se passe ?
          1. Nous avons perdu tous le moyens pour protéger nos emplois,
            il y a l'article 63 du traité sur le fonctionnement de l'Union Européenne qui interdit toutes restrictions sur l'échanges de capitaux, de marchandises, et de services, qui est entre autre, le feux vert généralisé pour les délocalisations.
          2. Monsieur Montebourg en est réduit à faire des "moulinets".
          3. Comment font les autres ? La Chine ? Ils se protègent.
          4. Quand les Français votent à droite ou à gauche, cela ne change rien puisque tout est écrit dans le "marbre" des traités Européens.
          5. En Europe l'emploi disparait, et la pauvreté augmente.
      4. Ridan (30mn.)
        1. On a remplacé l'homme par de l'homme moins cher.
        2. Le travail c'est pourquoi faire ? Un épanouissement ou pour de l'argent ?
          1. Il faut revaloriser le travail. Valoriser l'être humain.
            Redonner l'envie au travail.
      5. Paul JORION (36mn55s)
        1. Confusion entre le capitalisme et la colonisation du monde qui a eu lieu.
          1. TROIKA: BCE - FMI-UNION EUROPÉENNE
    3. LE TRAITÉ BUDGÉTAIRE EUROPÉEN (43mn30s)
      1. François ASSELINEAU (46mn45s)
        1. Quand on ne s'intéresse pas à la politique,
          la politique s'intéresse à vous.
        2. Tout ceci va nous mener à la catastrophe.
          1. On nous dit, l'état est en déficit,
            donc il faut diminuer les dépenses,
            pour avoir un équilibre budgétaire. On compare cela à un ménage de salariés. Mais un état ne fonctionne pas comme cela, car ce qui fait
            les ressources d'un état c'est:
            1. L'impôt sur les revenus.
            2. L'impôt sur les sociétés.
            3. La TVA
            4. La taxe sur les produits pétroliers.
          2. Tout cela dépend de l'activité économique.
          3. Cela fait au moins 17 ans que tous les gouvernements
            coupent dans les dépenses budgétaires. Le résultat:
            On n'a jamais eu autant de déficit et que la dette ne fait que s'accroitre.
      2. LES TSCG (Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance)
        EST UNE ABSURDITÉ
        1. Poser par un traité l'idée qu'un état ne va plus faire de déficit,
          c'est à peu près aussi crédible, s'il y avait une loi qui imposait
          à Météo France de dire qu'il ne pleuvra plus.
          La croissance ne se décrète pas.
    4. Sophie Wahnich (53mn) 
      1. Cette situation nous est présentée comme naturelle,
        on ne décide pas de la croissance.
      2. 93% du PIB passe dans la dette.
        Ne pas rembourser cette dette, et remettre les comptes à zéro.
      3. Faisons de la dette une richesse Nationale,
        plutôt que quelque chose qui nous enfonce.
      4. C'est le travail des gens qui produit la richesse.
      5. On est dans une situation où il y a de quoi d'être révolté.
        Ces 30 dernières années les gens ont travaillé de manière honnête.
      6. Nous sommes dépossédés.
        Ce que les gens ont dans la tête,
        ce n'est pas les souffrances qu'ils peuvent endurer eux.
        C'est de se dire que cela va empirer pour les générations suivantes.
        LA LOGIQUE DU BONHEUR
        C'EST DE FAIRE EN SORTE QUE LA GÉNÉRATION

        SUIVANTE SOIT PLUS ÉPANOUIE,
        et de ce point de vue là la colère peut être terrible.
    5. Manifestations (57mn30s)
    6. Daniel Cohen (59mn35s)
      1. On répète les erreurs des années 30.
      2. L'Euro dans sa conception débouche dans une impasse.
      3. Il faut stopper l'austérité.
    7. Paul Jorion (1h34mn30s)
      1. En 1973 on décide que les états se sont trop endettés.
        On mensure la dette Nationale par rapport au P.I.B. Pourquoi ?
      2. Keynes en 1944 (accord de bretton woods) il voulait un système économique pacifié.
        Mettre le dollar au centre, ce n'est pas un système pacifié.
        On savait bien qu'un jour les États-Unis ne représenterait plus 70%
        de la richesse du monde, car il n'avait jamais eu la guerre sur leur territoire.
    8. François ASSELINEAU (1h08mn50s)
      1. Qu'est-ce vous pensez, si vous êtes madade, vous allez voir un médecin,
        puis votre maladie s'aggrave, puis à chaque fois il vous dit "je me suis trompé".
        Ce sont les même qui nous ont dit que le traité de Maastricht c'est formidable,
        et puis non, il y avait un défaut on va faire le traité d'Amsterdam,
        et puis non c'est le traité de Nice, après le traité de Lisbonne, et le TSCG
        et cela ne vas encore pas....
      2. Les choses sont graves.
        L'article 50 permet à un État de sortir de l'Union Européenne, et de l'Euro.
      3. Contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, si la France sort de l'Euro,
        cela ne serait pas un catastrophe. Selon une étude de Natixis, le Franc perdrait
        2% face à l'Euro.
    9. Ridan (1h11mn10s)
      1. Pas d'accord avec la sortie de l'Euro.
      2. On avance aujourd'hui pays contre pays.
      3. La règle des 3% c'est le danger.
    10. Sophie Wahnich (1h13mn45s) 
      1. Un autre régime de démocratie.
    11. Nicolas Baverez (1h18mn05s) 
      1. 4 acteurs dans l'économie.
        1. Les Ménages
        2. Les Entreprises
        3. Les Banques
        4. L'État
      2. Si tout le monde se désendette en même temps,
        et bien l'économie va à la casse  (DETTE = ARGENT)
    12. François ASSELINEAU (1h19mn55s)
      1. Ce sont les Allemands qui veulent sortir de l'Euro.
        Ils ne veulent pas payer pour tout le monde.
    13. Le Charisme en politique (1h20mn45s)
    14. Paris vu par Hollywood (1h41mn20s)

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  • Sort en salle de cinéma le 25/12/2013.


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  • B.R.I: Banque des Règlements Internationaux
    B.I.S.: Bank for International Settlements

    La Banque des règlements internationaux (BRI), (Bank for International Settlements en anglais ou BIS) a été créée en 1930. C'est la plus ancienne institution financière internationale. Son statut juridique est celui d'une société anonyme, dont les actionnaires sont des banques centrales.

    Extrait de Wikipédia. 

    Youtube: Mise en ligne le 23 sept. 2010
    Extrait de: CHOQ.FM - François Marginean pour l'Autre Monde - 23 Septembre 2010


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  • Engager des réformes rapidement, selon la BRISource: 20 Minutes
    Créé le 23/06/2013 à 16h13 -- Mis à jour le 23/06/2013 à 16h16

     

    Zurich - La Banque des règlements internationaux (BRI) a appelé dimanche les gouvernements à mettre à profit le sursis octroyé par les politiques accommodantes des banques centrales pour engager des réformes.

    Depuis le début de la crise financière, les banques centrales ont été contraintes de trouver des solutions pour assouplir leurs politiques monétaires, en abaissant leurs taux d'intérêt directeurs et en alourdissant considérablement leurs bilans, a fait valoir l'institution basée à Bâle, en Suisse, à l'occasion de la publication de son rapport annuel.

    Mais les banques centrales n'ont pas vocation à résoudre les problèmes structurels qui font obstacle au retour d'une croissance économique forte et durable, a insisté l'institution considérée comme la banque centrale des banques centrales.

    «La politique accommodante des banques centrales durant la phase de reprise n'a, en vérité, octroyé qu'une période de répit», a déclaré Stephen Ceccheti, responsable de la division économique et monétaire de la BRI, lors d'une conférence téléphonique.

    «Mais ce temps doit être utilisé avec discernement», a-t-il ajouté, d'autant que le rapport entre le coût et les bénéfices de ces mesures se dégrade.

    Dans son rapport annuel, la BRI a fait valoir que les bilans des banques centrales ont pratiquement triplé par rapport à leur niveau d'avant la crise et continuent de grimper.

    Ce sursis doit être utilisé par les gouvernements pour engager des réformes, a martelé Stephen Ceccheti. Bien que quelques efforts aient été consentis, les progrès ont été lents et épars, a-t-il estimé, regrettant que les taux d'intérêt durablement bas aient surtout abouti à retarder le désendettement du secteur privé, et permis aux gouvernements de financer leurs déficits et remettre à plus tard les réformes nécessaires.

    «Malheureusement, le stimulus monétaire à lui seul ne peut pas ramener les économies sur la voie d'une croissance robuste et autonome puisque les racines des problème empêchant une telle croissance ne sont pas monétaires», a-t-il affirmé.


    Voir également: Connaissez-vous la banque centrale des banques centrales ?


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  • Youtube: Mise en ligne le  1 déc. 2009


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