• Source: http://www.20minutes.fr/monde/1845831-20160515-ex-maire-londres-compare-union-europeenne-hitler

    BOURDE Boris Johnson, un habitué des dérapages, fait campagne pour le Brexit...

    L'ex-maire de Londres Boris Johnson, le 21 février 2016.L'ex-maire de Londres Boris Johnson, le 21 février 2016. - SIPANY/SIPA

    M.P.

    L’Union européenne, Hitler, même combat. C’est la comparaison faite par l’ex-maire de Londres Boris Johnson, par ailleurs leader du camp du Brexit en Grande-Bretagne. Pour lui, le Nazi, comme l’UE poursuivent la même ambition : créer un super-Etat.

    « Napoléon, Hitler, plusieurs personnes ont essayé de le faire, et cela s’est terminé de manière tragique. L’Union européenne est une autre tentative avec des méthodes différentes »,a-t-il déclaré au Sunday Telegraph, alors que la campagne sur le référendum au maintien de la Grande-Bretagne bat son plein. « Mais fondamentalement ce qui manque c’est l’éternel problème, à savoir qu’il n’y a pas de véritable loyauté envers l’idée d’Europe. (…) Il n’y a pas d’autorité unique qui puisse être respectée ou comprise. C’est la cause de cet immense vide démocratique », a-t-il ajouté.

    Le référendum est organisé le 23 juin et les deux camps sont au coude-à-coude.


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  • Source: http://www.20minutes.fr/economie/1836945-20160429-rbs-double-perte-nette-previent-nouvelles-difficultes-a-venir


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  • Source: http://www.20minutes.fr/economie/1836307-20160428-arrets-travail-menaces

     

    Illustration d'un stéthoscope et d'une carte Vitale d'assurance maladie.Illustration d'un stéthoscope et d'une carte Vitale d'assurance maladie. - Nicolas MESSYASZ/SIPA

     

    SANTE L’Assurance maladie souhaiterait rémunérer les médecins en fonction de la « pertinence » des arrêts de travail qu’ils délivrent…

     

    Rémunérer les médecins en fonction de la « pertinence » des arrêts de travail qu’ils délivrent. Voilà l’idée qui circule depuis mercredi. Mais d’où vient-elle ? Et faut-il comprendre que les praticiens toucheront une prime s’ils délivrent moins d’arrêts de travail ? 20 Minutes démêle le vrai du faux.

     

    Qui fait cette proposition ? 

     

    Elle n’émane pas du gouvernement, mais de l’Assurance maladie. Et, pour l’heure, rien n’est acté : il s’agit seulement d’une idée proposée par la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) aux syndicats de médecins, dans le cadre de leurs négociations sur la « convention médicale ». Ce texte, rediscuté tous les cinq ans, régit, entre autres, les honoraires des praticiens libéraux. Car chaque année, les médecins touchent une prime, appelée «  Rosp », dont le montant varie selon l’atteinte d’objectifs préalablement fixés, par exemple en termes de prescription de génériques, d’équipements techniques du cabinet ou encore d’actes de prévention. En 2015, près de 90.000 médecins ont ainsi perçu, en moyenne, 4.500 euros.

     

    Statista édite un portail d'études et de statistiques provenant de plus de 18 000 sourcesStatista édite un portail d'études et de statistiques provenant de plus de 18 000 sources - Statista

    Qu’est-il proposé exactement ? 

     

    D’inclure de nouveaux critères dans la « Rosp », dont l’un porterait sur les arrêts de travail. Concrètement, l’Assurance maladie récompenserait financièrement les médecins qui délivrent des arrêts maladie « pertinents », c’est-à-dire qui respectent les préconisations de la Haute autorité de santé (HAS). Cette instance composée d’experts médicaux recommande par exemple de prescrire trois jours d’arrêts pour une angine, cinq jours pour une grippe ou encore 21 jours pour une entorse si le patient effectue « un travail physique lourd ». Il ne s’agirait donc pas de donner une prime aux médecins donnant le moins d’arrêts de travail, mais une prime à ceux donnant les bonnes durées d’arrêts de travail.

     

    >> A lire aussi : Les primes versées aux médecins améliorant leurs pratiques progressent

    A l’inverse, si le praticien multiplie des arrêts de travail d’une durée « non pertinente », il pourrait se voir appliquer un malus et donc, voir sa prime baisser. La Cnam souhaite également inciter les médecins à privilégier Internet pour déclarer les arrêts de travail. Elle estime que cette dématérialisation lui offrirait une meilleure visibilité, les médecins étant obligés de cocher des motifs d’arrêt plus précis que ceux qu’ils inscrivent sur les feuilles papier.

     

    Pourquoi cette proposition maintenant ? 

     

    Si les intentions sont multiples – meilleure équité entre les patients, amélioration des pratiques des médecins, etc. – l’objectif principal est bien évidemment de réduire le coût lié aux arrêts de travail et plus précisément, à celui des indemnités journalières (IJ). Ces dernières sont versées par la Cnam aux salariés du secteur marchand à partir de leur quatrième jour d’arrêt de travail et s’élèvent à 50 % de leur salaire journalier de base (il existe des plafonds selon le nombre de jours d’arrêt et d’enfants à charge). Or, le coût de ces IJ ne cesse de progresser : « Il s’accroît en moyenne de 4 % chaque année, soit 500 millions d’euros de plus », détaille Frédéric Bizard, économiste de la santé et enseignant à Sciences Po Paris. En 2014, les IJ ont coûté plus de 13,3 milliards d’euros.

     

    « Cette hausse pose problème, mais la proposition de l’Assurance maladie laisse penser qu’elle est liée à un manque de compétence voire d’honnêteté des médecins alors que les causes sont multifactorielles et tiennent avant tout au fait que la population active augmente, que l’âge de départ à la retraite recule et que de plus en plus de citoyens sont atteints d’affectations de longue durée (cancer, diabète, infarctus, etc.) », poursuit Frédéric Bizard. Et ce, sans compter l’aspect rémunération : les salaires progressent, ce qui accroît mécaniquement le coût des indemnités journalières.

     

    Est-ce que ça peut fonctionner ?

     

    « Donner trois jours d’arrêt pour une angine, j’imagine que c’est ce que font la majorité des médecins. Et les récompenser pour effectuer correctement leur travail est une idée qui me semble absurde. Je pense qu’il faudrait plutôt renforcer les sanctions en cas d’abus », avance Frédéric Bizard. Plus globalement, l’expert s’inquiète de cette montée en puissance de la rémunération à l’objectif : « Elle transforme en profondeur notre système puisque les médecins qui sont le plus rémunérés ne sont pas ceux qui pratiquent la meilleure médecine mais ceux qui cochent le plus de cases dans une liste donnée ».

     

    A l’inverse, Bruno Ventelou, directeur de recherche au CNRS et membre du Collège des économistes de la santé, estime que la rémunération sur objectifs, qui a débuté en 2009 en France pour les médecins, est plutôt une bonne idée. « Dans le cas présent, ce que propose l’Assurance maladie, c’est de normaliser la durée des arrêts de travail en fonction de la pathologie, ce qui ne me semble pas extravagant à condition que cela ne s’applique pas, par exemple, aux cas de stress professionnel. Seul le médecin peut juger de la durée nécessaire d’un arrêt pour un individu victime d’un burn-out. Par ailleurs, nous pouvons imaginer que cette mesure incitera certains médecins rigoristes à délivrer des arrêts plus longs… ».

     

    Si Frédéric Bizard estime que la proposition de l’Assurance maladie, si elle venait à être mise en œuvre, ne produira que peu d’effet, Bruno Ventelou rappelle qu’il existe tout de même une variabilité en termes de prescription d’arrêts maladie. Et, chose intéressante, comme le souligne l’économiste, « cette variabilité est principalement liée à la densité médicale : les médecins délivrant le plus d’arrêts sont ceux exerçant dans les territoires où ils ont de nombreux "concurrents" : ils anticipent sans doute le risque qu’en ne répondant pas à l’attente de leur patient, ce dernier aille voir ailleurs… ».

     

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  • Source: http://www.20minutes.fr/economie/1836287-20160428-vatican-ferme-pres-5000-comptes-bancaires-suspects

    Tommaso Di Ruzza (gauche) et René Bruelhart, directeur et président de l'autorité d'information financière (AIF) du Vatican, le 28 avril 2016.Tommaso Di Ruzza (gauche) et René Bruelhart, directeur et président de l'autorité d'information financière (AIF) du Vatican, le 28 avril 2016. - Alessandra Tarantino/AP/SIPA

    BANQUE Le Vatican assure avoir fait le ménage dans les comptes de sa banque, à savoir l'Institut pour les oeuvres de religion...

    Le Vatican fait le ménage dans ses comptes bancaires suspects. Le Saint-Siège a annoncé jeudi avoir fait le ménage dans les comptes de sa « banque », l’Institut pour les œuvres de religion (IOR), et en avoir fermé près de 5.000.

    « Nous avons adopté une ligne très stricte envers tout compte qui ne respecterait pas » la législation vaticane, a déclaré Tommaso Di Ruzza, directeur de l’Autorité d’information financière (AIF) du Saint-Siège. L’homme a présenté à la presse le rapport 2015 de l’organisation.

    Clients sulfureux voire criminels

    « Désormais, cette procédure est terminée » et « un total de 4.935 comptes ont été fermés », a-t-il ajouté en expliquant qu’il s’agissait d’un « nombre définitif ».

    >> A lire aussi :Le pape évoque des changements dans la banque du Vatican

    L’AIF a été créée en 2010 par Benoît XVI pour pousser les institutions financières du Vatican à se conformer aux critères internationaux en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

    En 2015, 544 signalements

    Dans le passé, l’OIR a eu parmi ses clients des figures de la mafia, à l’origine de plusieurs scandales retentissants dans les années 1980. Trente ans plus tard, le Vatican ne connaissait toujours pas l’identité de milliers de détenteurs de comptes.

    Jeudi, l’AIF a annoncé avoir reçu 544 signalements d’opérations financières suspectes en 2015, principalement de possibles évasions fiscales. Ces signalements ont abouti à 17 rapports remis en 2015 au parquet du Vatican sur des soupçons d’évasion ou de fraude fiscale, mais aussi au moins une tentative de déstabilisation de marché financier à l’étranger.


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  • source: http://www.20minutes.fr/economie/1829665-20160419-metaux-precieux-chine-lance-propre-cours-reference-or

    © 2016 AFP

     

    Des investisseurs surveillent les mouvements des titres financiers dans une maison de courtage à Shanghaï, le 28 mars 2016Des investisseurs surveillent les mouvements des titres financiers dans une maison de courtage à Shanghaï, le 28 mars 2016 - JOHANNES EISELE AFP

    La Chine, le plus gros pays consommateur d'or, a lancé mardi un cours de référence du métal jaune (benchmark) libellé en yuans, avec l'ambition de renforcer son influence sur le marché mondial et de mieux maîtriser les évolutions des prix.

    La Chine, le plus gros pays consommateur d'or, a lancé mardi un cours de référence du métal jaune (benchmark) libellé en yuans, avec l'ambition de renforcer son influence sur le marché mondial et de mieux maîtriser les évolutions des prix.

    Le Shanghai Gold Exchange, opérateur chinois pour les métaux précieux, a dévoilé mardi matin sur son site internet son premier «fixing» de référence quotidien pour l'or, à 256,92 yuans par gramme (39,66 dollars, soit environ 1.230 dollars l'once).

    Dix-huit acteurs de marché participent à la détermination du nouvel indice de référence shanghaïen, a précisé l'opérateur boursier, pour la plupart des banques étatiques chinoises, mais aussi deux grands groupes aurifères du pays ou encore les banques étrangères ANZ et Standard Chartered.

    Ouvert en 2002, le Shanghai Gold Exchange avait déjà lancé en septembre 2014 une place d'échanges «internationaux» ouverte aux institutions financières étrangères, dans le but avoué d'offrir une alternative aux places de New York et de Londres, qui dominent les transactions sur l'or.

    Le «fixing» débuté mardi «constitue une nouvelle étape dans l'essor impressionnant des échanges chinois et dans l'internationalisation de l'industrie aurifère» du pays, a commenté Aram Shishmanian, directeur du Conseil mondial de l'or (CMO), fédération des producteurs aurifères.

    «A mesure de l'appétit croissant des consommateurs chinois, l'influence de la Chine va nécessairement s'intensifier sur le marché mondial», a-t-il ajouté, dans un courriel transmis à l'AFP.

    La demande d'or en Chine continentale représentait 250,6 tonnes au quatrième trimestre 2015, soit plus du quart de la demande mondiale, selon le CMO, ce qui en fait le premier consommateur mondial devant l'Inde. Le pays reste par ailleurs le principal pays producteur de métal jaune.

    Pour autant, la Chine dépend de contrats fixés en dollars --devise de référence sur le marché international des métaux précieux--, subissant donc les turbulences des devises sur fond de forte dépréciation du yuan depuis l'an dernier.

    Le marché mondial reste par ailleurs largement dominé par le «fixing» du London Bullion Market --où l'once d'or a fini lundi soir à 1.234,30 dollars.

    La Chine «avait besoin d'un cours de référence reflétant les fluctuations du marché local et permettant de réduire sa dépendance à l'égard des prix exprimés en dollars», insistait le CMO mardi, estimant que ce fixing shanghaïen était susceptible d'«améliorer fortement la liquidité» du marché en Asie.

    Jiao Jinpu, directeur du Shanghai Gold Exchange, avait indiqué en décembre, lors d'une conférence, que le lancement d'un cours de référence distinct s'inscrivait dans les efforts d'internationalisation et d'ouverture de l'institution.

    Dans des propos rapportés par la presse locale, il avait précisé que l'opérateur boursier envisageait de lancer ensuite progressivement des fixings en yuans pour les autres métaux précieux (argent, palladium et platine).

    En proposant des contrats d'échanges de métaux précieux libellés dans la monnaie chinoise, Pékin cherche également à renforcer l'usage à l'étranger du renminbi (autre nom du yuan), dont il entend faire une devise de référence.

     

     

     


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